Hello,
Petite info importante : Vendredi c’est le prochain Coaching de groupe du Cercle « Chevauche ton tigre »…
Dépêche-toi de nous rejoindre si tu as besoin d’aide pour aller plus loin dans ton business et si tu veux devenir un meilleur et exceller dans ton métier (la conséquence c’est que les clients vont te courir après sans marketing) (Lien en bas du mail).
Aujourd’hui, j’avais envie de te partager une nouvelle réflexion : en écoutant un podcast dernièrement, j’ai eu envie de vous écrire ces quelques mots !
Les 2 protagonistes étaient en train de parler de ‘coaching’.
C’était très révélateur de ce qui se passe en ce moment dans ce monde étrange et perturbé !
Oui, dès les premières minutes, il a été assez facile de voir que leur préférence et leur pratique favorite du coaching était celle du sergent instructeur du film Full Metal Jacket !
« Ta Gueule ! Fais ça ! Comme ça ! Maintenant ! »
Ca va tu le visualises bien, en train de te hurler dessus à 10 centimètres de ton visage.
Voilà pour certains le coaching c’est ça.
Celui à qui ont fait appel pour nous bouger le Q quand on n’a pas envie de faire quelque chose ou qu’on se raconte des histoires pour ne pas passer à l’action.
Et puis l’argumentation est facile parce qu’ils prennent pour comparaison le Coach Sportif qui gueule après son équipe ou son client pour le pousser à l’étape suivante.
En fait, ils n’ont pas complètement tord et ça va piquer pour certains qui vont lire ça mais effectivement certaines personnes ont besoin de ce type de choses.
Et puis il y en a d’autres types de clients, les hyper-connectés de la voute céleste, qui se nourrissent les chakras ouverts avec des plantes médicinales et dansent nu les soirs de pleine lune en fumant les restes des herbes qui auraient échappées à la salade du soir.
Et bien pour ceux-là aussi il y a des coachs hyper ce que tu voudras, hyper-zébro-potentialiso-atypiqo-neuro-chamaniso-illimino-jesaispasquoi…
Qui s’autoproclament coachs néo-créativo-sensoriel de l’univers.
Et puis il y a ceux qui se pensent coach parce qu’ils ont « aidé » une dizaine de personnes.
Tiens l’exemple typique me vient à l’esprit, c’est celui d’un prof de fac qui s’est lancé sur youtube pourtant sur un sujet qui me passionne.
Depuis quelques mois il accumule de beaux succès avec sa chaîne et il pense que ça fait de lui un expert, du coup il « aide » une dizaine de clients en pensant que c’est du coaching.
Pire que ça, sans honte ni hésitation, il lance dans la foulée une formation pour expliquer aux coachs comment avoir des clients.
Comme si avoir 10 clients était suffisant pour le transformer en expert.
Mais comme tout ceci est merveilleusement packagé dans du joli marketing, ca passe comme une lettre à la poste.
Mais la famille des ‘coachs’ ne s’arrête pas là, il y a aussi les coachs en développement personnel, trop souvent les bisounours du coaching, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil .
Tu sais le coach qui te regarde avec un amour inconditionnel (enfin tant que tu ne le contredis pas trop) et qui te dis : ‘je sens que tu es une belle âme’…
Et puis tu as le coach Business, plusieurs équipes chez le coach business, celui qui est clairement le vieux routard de la méthode… Un sergent instructeur qui ne hurle pas puisque sa seule réussite doit servir d’exemple au client le plus félon.
Celui qui vient d’apprendre une méthode pour coacher un futur coach-business.
Ensuite, il y a le bbcoach, j’ai une affection particulière pour lui, il ne sait pas encore qu’il ne sait pas parce que justement il croit encore qu’il sait.
Il débute, il n’ose pas encore lâcher sa totoche (ses scripts, ses protocoles, ses exercices, la méthode de son papa ou de sa maman coach), il pense qu’il est bon, il ne sait pas encore que les 1000 prochains jours seront probablement les pires de toute sa jeune vie de coach.
S’il n’a pas eu de chance, son papa ou sa maman coach, lui aura fait croire tellement de conneries sur le métier que ça va être très douloureux quand il va atterrir.
Je me souviens d’une cliente en particulier qui a éclaté en sanglot après plusieurs démo quand elle nous a expliqué qu’elle était épuisé de ce qu’elle faisait.
Elle passé au moins 90 minutes de préparation en Amont d’une séance pour préparer ses exercices, ses métaphores, son intervention avec son client.
Mais en réalité c’est parce que personne ne lui avait appris à faire autrement.
Alors forcément quand elle voyait mon attitude et ma manière d’aborder un coaching et que celui-ci pouvait prendre une dizaine ou une quinzaine de minutes.
Ce n’est plus le même paradigme.
Dans la famille des coachs il y a aussi les sages, les vieux coachs, certains ont commencé à coacher avant même que mon père ait l’idée de me fabriquer.
Quelques-uns ont malheureusement confondus sagesse et égo, d’autres ont su conserver leur humilité et leur bienveillance.
Tous sont d’une efficacité redoutable.
Souvent la preuve que cet égo n’est pas forcément un frein à la puissance.
J’ai une affection pour tous les coachs, particulièrement pour ceux qui reconnaissent leurs limites, ceux qui ont compris (pas seulement consciemment mais surtout émotionnellement) qu’ils apprendront toujours et tous les jours, ceux qui se remettent en question, ceux qui pensent être juste bon, ceux qui aiment expérimenter, ceux qui veulent échapper au monde des bisounours.
Il n’y a pas qu’une seule façon de coacher, on peut être interventionniste, on peut être non-interventionniste, on peut être un passionné de clean-langage, de maïeutique, de réthorique, on peut se passionner pour des outils (enneagramme, PNL, hypnose, MBTI, process-com et j’en passe) du moment qu’ils ne soient pas limitant mais au contraire permettent d’atteindre de plus haut niveau d’excellence.
Le coaching est un chemin, un compagnonnage, dans lequel chaque rencontre, permet d’apprendre de nouvelles méthodologie, de nouveaux stratagèmes pour devenir encore meilleur.
Mais qu’est-ce que j’aime cette famille, si différente, souvent chaque membre incapable de comprendre son propre frangin.
Le coach, ce soit disant expert des relations, de la communication, des schémas mentaux, des croyances, des limites.
Ben ouais, le coach, cet être humain qui fait avec ce qu’il a et comme il peut.
Il n’est pas parfait et je l’encourage vivement à ne jamais penser pouvoir l’être mais à toujours chercher à le devenir…
Commence par accepter qui tu es et ce sera un bon départ….
Amitiés
Franck
Commentaires récents